Effet de mode tendance zen attitude, comme la folie feng-shui il y a quelques années ? Mouvance Marie Kondo pour faire le ménage chez soi et se concentrer sur l’essentiel ? Philosophie japonaise aspirant au bien-être et à l’harmonie ? Chaque ikigai est une construction personnelle qui ne se laisse pas enfermer dans une définition unique ! Démarrons plutôt avec une image en tête : une boussole. Un instrument de voyage que nous aurions fabriqué nous-mêmes pour nous guider dans notre propre vie.
De la nécessité de prendre du temps pour trouver son ikigai
Prendre du temps pour soi
Depuis que le monde s’accélère, dans les transports, la communication, l’accès à la connaissance (c.f. Michel Serres), nous perdons un peu de notre nature d’être pensant. Prendre du temps pour soi, pour réfléchir, se penser, devient de plus en plus difficile. Pris dans le tourbillon du travail, des devoirs, des heures de cours, les ados accusent le coup d’un déficit de temps libre. Or laisser divaguer son esprit, méditer, se souvenir d’événements passés permet de garder prise sur son quotidien. Combien sommes-nous parents et jeunes à pouvoir dire que nous passons du temps avec nous-mêmes ? Ce sentiment d’étouffement, d’urgence permanente, jalonné d’échéances plus cruciales les unes que les autres nous laisse-t-il la possibilité de contempler notre propre vie ? Non, et c’est un problème qui mine notre efficacité, ralentit notre prise de décision et diffère nos actions.
Ménager des plages de réflexion/méditation
Quoi de pire que d’avoir le sentiment de devoir prendre des décisions importantes au dernier moment ? Les jeunes de Terminale expérimentent chaque année ce réveil brutal du calendrier de l’orientation scolaire. Dès le mois de janvier, il faut indiquer ses voeux sur Parcoursup. Rétrospectivement, ils constatent qu’ils auraient dû y penser avant. Et subitement l’angoisse monte parce qu’ils ne se sentent pas prêts à assumer une telle prise de décision. Ce n’est que dans la dernière ligne droite qu’ils comprennent qu’ils auraient pu s’y préparer avant. Oui, mais… A quel(s) moment(s) leur a-t-on conseillé de le faire ? Comment les a-t-on accompagné dans le choix de leur voie ? Nous-mêmes embarqués dans le flot des problèmes quotidiens, nous avons repoussé cette échéance lointaine. Lointaine, vraiment ?
Peut-être que le noeud du problème vient de l’absence de mise en perspective du travail scolaire ? Si les élèves percevaient mieux la finalité des apprentissages, non pas seulement d’un point de vue utilitaire, mais également intellectuel, leur motivation s’en trouverait accrue. De même que leurs capacités à s’améliorer. Prendre le temps de comprendre pourquoi on apprend augmente la visibilité des débouchés potentiels. En fait, enseignants et élèves gagneraient à développer leur faculté de méta-cognition. Pourquoi j’enseigne/j’apprends les fonctions dérivées, la décolonisation, Kant et Sartre ? En poussant les élèves dans les mêmes réflexions, nous leur permettons de développer leurs capacités de compréhension du monde et de soi.
En fait, une meilleure connaissance de soi induit une meilleure capacité d’action.
Passer à l’action pour affiner sa quête d’ikigai
Ainsi, comme le stipule l’adage populaire, « c’est en faisant qu’on apprend ». Pour trouver son ikigai, il faut se fonder sur ses expériences et être capable des les analyser. L’objectif est d’en tirer des conclusions et des voies d’améliorations. De cette façon, en multipliant les accès, les rencontres, les supports d’apprentissage, nous donnons toutes les chances à notre cerveau de s’approprier des informations et d’en donner sa version singulière. En fait, définir son ikigai c’est croiser plusieurs éléments qui nous constituent et les faire interagir entre eux.
Dans son ouvrage intitulé Trouver son Ikigai, Vivre de ce qui nous passionne, Christie Vanbremeersch interroge des personnes ayant trouvé leur voie. Ainsi Dominique Dufour, consultant et formateur, explique que « tant que l’on n’est pas passé à l’action, la plus belle réflexion du monde reste des mots sur une feuille. » De plus, « l’action vous aide à déterminer votre motivation, à affiner votre réflexion. » En bref, il conseille d’adopter la démarche par essais/erreurs. Ce que les japonais nommeraient amélioration continue ou kaizen. En fait, il s’agit d’appliquer la méthode Plan (Préparer), Do (Faire), Check (Vérifier) et Act (Agir) (PDCA). En intervenant à chaque étape du processus, on maîtrise l’idée et son application concrète.
Le concept de l’ikigai : comment ça fonctionne ?
Pour aider à trouver son ikigai, un schéma constitué de cercles entrelacés symétriquement permet de visualiser ses aspirations. Cette cartographie mentale se fonde sur quatre continents : ce que j’aime, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi je peux être rémunéré·e et ce pour quoi je suis doué·e.
Définir ce que j’aime
Cet onglet regroupe tout ce qui nous rend heureux. Il ne faut ni se brider, ni tenter d’organiser une hiérarchie, ni se censurer. Au contraire, plus la palette de ce qui nous conforte ou nous stimule est large, plus on a de chances d’établir des liens avec d’autres facettes de notre personnalité.
Sans doute certains éléments peuvent paraître inutiles d’un point de vue orientation professionnelle. Si on apprécie la sieste ou un carré de chocolat au goûter, difficile d’y voir un lien avec un métier. Cependant, la liberté qu’on exprime lorsqu’on inscrit dans cette case ce qui nous semble être une futilité, nous ouvre la voie d’une connaissance de soi sincère. En fait, s’obliger à ne pas se censurer autorise notre cerveau à aborder une quête de soi totale et non fragmentaire. Je suis un être humain pluriel mais entier, avec toutes mes composantes homogènes et hétérogènes. En définitive, pas d’ikigai sans démarche honnête vis-à-vis de soi ! Passé cette première étape, on peut poursuivre avec un deuxième volet pour identifier ce dont le monde a besoin.
Trouver ce dont le monde a besoin
Dans La méthode ikigai. Découvrez votre mission de vie, Hector Garcia et Francesc Miralles rapportent leur expérience auprès des anciens d’Okinawa. Le but de leur voyage était de découvrir le secret de la longévité des habitants de cette île japonaise. Si leur régime alimentaire et l’activité physique quotidienne expliquent l’absence de maladies cardio-vasculaires, il semblerait que l’entraide dans la communauté influence leur remarquable santé. Selon les deux auteurs, « l’un des secrets pour nous accomplir en tant qu’êtres humains est de nous sentir utiles pour les personnes qui nous entourent (…) pas uniquement [nos] amis et [notre] famille, mais tous les gens ! »
En fait, ce quadrant oblige à se décentrer et à identifier les besoins des autres. On pourrait penser qu’un ado ayant déjà du mal à cerner ses propres motivations peinera à se préoccuper des autres. Au contraire, cette réflexion bénéficie aux jeunes dans la mesure où elle permet une distanciation salutaire et incontournable pour acquérir davantage de maturité. Ainsi, un article du site la Psychiatrie Angevine explique que « le terme même « exister » vient du latin ex-sistere qui signifie « se situer au-dehors ». C’est ainsi que la notion même « d’existence » renvoie à la capacité de se décentrer, de s’éloigner. »
De ce fait, se tourner vers les besoins des autres induit aussi un retour sur ses propres besoins. Mais ce retour à soi s’actualise, désormais enrichi des besoins des autres.
Visualiser son Ikigai dans l’application Weeprep
Lister ce pour quoi je peux être rémunéré·e
Récemment, Samia et James, deux collégiens de 3ème, me confiaient l’importance du salaire dans le choix d’un métier. Leur exemple ne révèle en rien une attitude matérialiste, mais bien plutôt du pragmatisme. D’après Garcia et Miralles, « nous ne devrions pas avoir honte de demander de l’argent en échange de notre savoir faire. C’est en combinant une activité pour laquelle nous sommes doués et un bénéfice économique que nous pouvons mener une existence viable. » Pour un jeune, se renseigner sur les besoins du marché du travail relève parfois de la gageure. Le plus souvent, sa vision du monde du travail se limite à ses expériences de stage de 3ème, des emplois ponctuels souvent peu qualifiés et des modèles familiaux. Difficile d’appréhender le marché du travail dans ces conditions.
En fait, les passerelles entre école et monde du travail font défaut aux ados. Or, les attentes des artisans, entreprises ou administrations recèlent des surprises pour les aspirants à trouver un métier. Ainsi, même si les performances scolaires figurent parmi les attentes des employeurs, les compétences sociales occupent également une place significative. Capacité à communiquer, créer, esprit d’entreprise, gestion du temps et du stress… Les compétences comportementales répondent à une demande forte sur le marché du travail. C’est pourquoi les éducateurs, parents et enseignants, ont tout intérêt à aider les jeunes à développer ces compétences. Ainsi, ils percevront mieux la réalité et la diversité des professions. Par exemple, si les métiers de l’enseignement suggèrent une excellente maîtrise disciplinaire, les compétences relationnelles sont indispensables.
Partir d’une compétence pour remonter vers des métiers peut ouvrir de bonnes pistes de réflexion pour trouver comment vivre de ce qu’on sait faire.
Reconnaître en quoi je suis doué·e
Dans ce quatrième et dernier quadrant, il faut se sentir libre de tout jugement et évacuer échecs et crispations pour se demander honnêtement ce que l’on sait bien faire. Parfois les jeunes ont du mal à répertorier leurs savoir-faire, donnant peu de crédit à leurs maigres expériences. Comment prétendre être doué·e face aux adultes qui maîtrisent leur domaine d’activité ? Comment être sûr·e que nos parents et amis pointent objectivement nos talents ? Prendre conscience de nos aptitudes suppose un minimum de confiance en soi. Et c’est loin d’être évident pour un·e adolescent·e. De plus, certains profils d’élèves « polyvalents », c’est-à-dire à l’aise dans toutes les matières, complexifient la donne. Ainsi, lors des Rencontres de l’orientation organisées par le Figaro Etudiant, de nombreuses lycéennes nous ont confié être bonnes partout et du coup perdues dans leur orientation.
Sans doute auraient-elles préféré avoir un domaine de prédilection qui les aurait aidées à trancher pour s’orienter dans l’offre de formation supérieure. Encore une fois, il faut conseiller aux jeunes de s’affranchir de leurs résultats scolaires pour réfléchir à leurs propres aptitudes, indépendamment des programmes de l’Education nationale. Du moins le temps de s’interroger sur soi et sur la multiplicité de ses talents. Reconnaître pour quoi on est doué ouvre souvent de nouvelles perspectives. Cela peut permettre à un jeune d’identifier un domaine auquel il n’aurait pas songé professionnellement. Enfin, une fois mis au jour, les talents pourront être associés à des compétences complémentaires utiles à l’exercice d’une profession.
Quelques règles d’or pour trouver son ikigai
Dans son ouvrage Trouver son ikigai. Vivre avec ce qui nous passionne, Christie Vanbremeersch insiste sur la démarche de découverte de soi. Selon elle, ce sont avant tout de bonnes résolutions qu’il faut prendre avec soi-même.
Tout d’abord, un des premiers conseils de l’autrice consiste à se dégager du temps « gratuit », du temps qui ne soit ni consacrer au travail, ni à la famille ou aux amis. Ainsi, elle recommande dix minutes quotidiennes de pratique méditative pour soi. Cela peut être sur le trajet du collège ou du lycée, de préférence à pieds ou à vélo, ou bien au calme chez soi, au réveil ou au coucher.
Au cours de ces brefs moments de réflexion, on peut établir des listes pour organiser sa journée.
Accepter les erreurs et ajustements : rester dans l’action
En effet, C. Vanbremeersch nous enjoint à rester dans l’action. Attention toutefois, souligne-t-elle, à « se fixer des actions tenables, possibles ». Trouver son ikigai ressort d’une série d’actions et de réflexions. C’est pourquoi, nous gagnons à reconnaître les méfaits de nos inerties. Rester dans l’action, ne jamais cesser d’entreprendre, de tenter des expériences devraient alimenter notre moteur quotidien. La plupart des ados ressentent cette force vive, sans toutefois savoir la diriger. Or, le simple fait de consigner par écrit, dans un carnet ou une application de prise de notes, oblige à nommer les choses pour les rendre concrètes.
Hector Garcia et Francesc Miralles, dans La méthode ikigai, Découvrez votre mission de vie, conseillent également d’instaurer des rituels, des routines. Ils préconisent aussi la tenue d’un journal de bord, de listes résumant nos réflexions. Celles-ci doivent inclure nos projets quotidiens et nos retours d’expérience (feedback). Il est important de mesurer la distance entre « avant » et « après » afin de se donner les chances de progresser.
Plutôt que de se laisser bercer par le ronron quotidien, par la banalité des itérations improductives, les deux auteurs indiquent que nous avons tout intérêt à sortir de notre zone de confort. Et ce, dès le plus jeune âge. Pourquoi ? Mais parce que multiplier les nouvelles expériences arme bien plus efficacement contre les aléas de l’existence que la meilleure des théories ou recommandations. C’est aussi le meilleur moyen de combattre ses peurs. Par exemple, pratiquer des activités extrascolaires, s’engager auprès d’associations de quartiers, proposer son aide au sein de sa famille, partir en colonies de vacances sont autant d’atouts pour le développement personnel des jeunes. Participer à des événements sportifs, culturels, accepter de travailler en groupe offrent la possibilité de tester une palette de comportements et d’émotions utiles pour mieux se connaître.
D’ailleurs, les jeunes sont particulièrement sensibles à la question de leur utilité dans le groupe. Qu’est-ce que j’apporte à ce projet (théâtre, robotique, chorale, course caritative…) ? En quoi suis-je utile dans le groupe ? Ce type de questions permet de comprendre que nous avons tous un rôle à jouer dans la société. De fait, ce rôle donne du sens à notre vie.
Concilier passé, présent et futur
D’autre part, si donner du sens à sa vie s’inscrit dans une dynamique au long cours, celle-ci s’attache nécessairement à concilier passé, présent et futur. Garcia et Moralles parlent même d' »archéologie personnelle ». Selon eux, il faut choisir d’interpréter positivement son propre passé et y chercher les moments où nous nous sommes sentis particulièrement heureux et accomplis.
D’ailleurs, Christie Vanbremeersch remonte à l’âge de 9/12 ans pour déterminer le moment, souvent crucial, où les rêves d’enfant se cristallisent autour de passions, d’envies, de projections futures, oubliées lors de l’adolescence. Renouer avec cette époque de sa vie peut s’avérer pertinent pour identifier ce qui nous passionne depuis toujours. En fait, tout ce qui permet l’introspection, la réflexion profonde sur ses motivations, favorise la quête de sa raison d’être, de son ikigai. Faire table rase du passé peut constituer une étape utile dans des cas de résilience, mais vient toujours le moment de se réapproprier ce passé et de l’intégrer à notre personnalité.
Ainsi, un cheminement harmonieux repose sur l’acceptation de nous-même à différentes étapes de notre vie. De même, les choix que nous effectuons dès notre plus jeune âge reflètent nos dispositions et aspirations futures, en positif comme en négatif. C’est pourquoi des échecs du passé peuvent émerger nos succès de demain. A condition de faire preuve de lucidité et de persévérance, deux facultés qui dépendent de l’estime de soi.
Lutter contre les distractions de l’environnement
Freiner son usage des réseaux sociaux
Par ailleurs, sur les deux ouvrages précédemment cités, tous les auteurs s’accordent pour limiter l’usage des réseaux sociaux. En effet, jeunes comme adultes, nous passons beaucoup trop de temps à communiquer virtuellement et pas assez à converser dans la chaleur d’une réelle rencontre humaine. Ainsi, nous perdons sur deux tableaux : celui du temps qui file à une allure vertigineuse et celui des interactions humaines qui enrichissent notre palette de compétences sociales. C’est pourquoi l’autorégulation est de rigueur. Les auteurs insistent tous pour relever l’inefficacité de cumuler un travail ou une tâche quelle qu’elle soit, et l’usage de Facebook, Instagram, Tik Tok ou Snapchat. A l’heure actuelle, nous évaluons encore mal statistiquement l’impact des réseaux sociaux sur la gestion du temps. Mais nous pouvons constater par nous-mêmes son influence négative sur notre concentration.
Or, chercher son ikigai réclame d’y consacrer du temps. Pas nécessairement de longues séquences de réflexion, mais un temps dédié exclusivement à soi pour soi. De fait, l’usage des réseaux sociaux, tout comme le fait de regarder la télévision, nous éloignent de préoccupations fondamentales : notre projet de vie. S’il est légitime de se détendre et d’user des distractions à sa guise, il faut du moins être conscient du temps qu’on y consacre. Et admettre qu’il s’agit parfois d’un faux fuyant qui nous évite de nous retrouver avec nous-mêmes et de nous poser des questions fondamentales pour notre devenir.
Reconsidérer son cercle amical
De même, il convient de réfléchir au cercle de nos relations et passer moins de temps avec celles qui nous freinent. En effet, certaines de nos connaissances nous accaparent parfois. Ainsi, Garcia et Miralles identifient trois catégories, « ceux qui :
- se plaignent constamment, qui critiquent les autres (…) et qui communiquent leur négativité ;
- nous font perdre notre temps de manière abusive en nous demandant des faveurs ou de l’attention ;
- disparaissent quand nous avons le plus besoin d’eux. »
Les deux auteurs conseillent de « s’en éloigner progressivement (…) pour se libérer du temps, à partager avec un groupe d’amis plus réduit et plus enrichissant. » En fait, la question du temps revient très souvent dans la quête de l’ikigai. Et pour cause, moins on s’y consacre, moins on a de chance de le trouver !
C’est pourquoi l’auto-contrôle s’avère nécessaire. Plutôt que d’imposer des normes strictes qui conduisent souvent au bras de fer avec les ados, nous devons commencer par montrer l’exemple. N’oublions pas que notre principal objectif pédagogique réside dans l’autonomie. Montrons-leur le chemin pour vivre plus librement, face aux écrans et à son entourage.
Pleine conscience, sérendipité, gentillesse et amélioration : soutenir son ikigai
Trouver son ikigai peut prendre toute une vie si on se cantonne à son quotidien habituel, sans jamais rien remettre en question. Ainsi, la méditation en pleine conscience permet d’être présent au monde, d’y trouver son ancrage. Garder son esprit ouvert aux rencontres, à de nouvelles expériences augmentent les chances de sérendipité. Chercher son ikigai nous place en position d’écoute de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Notre audace, notre gentillesse même, peuvent déclencher des réactions en chaîne bénéfiques pour nous. En fait, la sérendipité n’a rien d’hasardeux ni de magique, elle n’est que le résultat d’une conjonction de circonstances aux multiples ramifications.
De plus, elle ne prédit en rien l’avenir, mais elle ouvre le champs des possibles dont seul le kaizen peut se saisir. Sans volonté d’amélioration et de prise en main, les événements de notre vie se succèdent sans lien. A nous d’établir les connexions utiles à nous-mêmes et d’y découvrir notre ikigai !
Enfin, pour terminer, écoutons le podcast de Juliette Raimbault, Graines d’orienté, consacré à Christie Vanbremeersch ! Clair, précis et pertinent pour comprendre comment le concept d’ikigai nous aide à trouver notre place dans le monde.
Bibliographie :
- Christie Vanbremeersch, Trouver son ikigai. Vivre de ce qui nous passionne, Paris, Editions First, 2018
- Hector Garcia et Francesc Miralles, dans La méthode ikigai, Découvrez votre mission de vie, Paris, Editions Solar, 2018
Sur le net :
- J. Malka , H. Pettenati, E. Quezede, Ph. Duverger, J.B. Garré, La question de la « référence » chez l’adolescent en quête de nouveaux territoires
- Communication orale faite aux Journées Nationales de la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (Vannes, Centre des congrès, 24-25 mai 2002) sur le site la Psychiatre Angevine