Cela peut sans doute choquer, mais être parent ne va pas de soi que l’on ait désiré son enfant ou pas.
Les parents jouent un rôle clé dans la société. Ils éduquent leurs enfants. Ils leur transmettent presque tout : le langage, la culture, le vivre ensemble, les valeurs humaines ou morales. Tout cela constitue un ciment indispensable au développement de l’enfant, à son intégration et son adaptation à la société. Ils accompagnent leurs enfants dans leur développement, leurs apprentissages, et leurs projets. Les parents sont des figures d’autorité pour les enfants. Dans un article parut récemment dans le magazine Le Point, Michel SERRES, (2015) soulignait que « la seule autorité possible est fondée sur la compétence », et « la véritable autorité est celle qui grandit l’autre ». Il finit son article par cette phrase à laquelle je souscris complètement :
« Si vous n’êtes pas investis de cette autorité-là, ce n’est pas la peine de devenir député, professeur, président, voire parent. Si vous n’êtes pas décidés à augmenter autrui, laissez toute autorité au vestiaire. L’autorité doit être une forme de fraternité qui vise à tous nous augmenter. ».
L’éducation parentale a un impact sur la stabilité de nos sociétés, elle est le “pilier de l’organisation sociale et de la construction personnelle” (COUM, D., (2008)). Si l’enfant souffre d’une déficience éducative ce n’est pas l’école que l’on pointera du doigt mais ses parents.
Alors, être parent ce n’est donc pas rien et ce n’est pas simple. Nous exerçons notre « mission » avec les moyens que l’on possède : notre identité, notre patrimoine culturel, matériel, nos valeurs, notre éducation, nos blessures, nos aspirations etc.
Je vais donc vous raconter qu’est-ce qu’être parent selon mon expérience. Ma définition n’est pas un modèle, et il n’y a pas de mode éducatif type, mais j’espère que beaucoup d’autres parents s’y retrouveront.
Je suis parent: qu’est ce que cela implique ?
Imparfaite et je l’assume
Je ne suis pas un parent exemplaire, et je n’aime pas donner de leçons d’éducation à mes amis qui ont des enfants, en tout cas j’évite le plus possible de le faire.
Je n’aime pas non plus qu’on juge à la hâte la manière dont j’éduque mon enfant.
Non pas parce que je ne me remets pas en question, mais parce que je pense que je suis un parent responsable, qui aime son enfant et qui souhaite ce qu’il y a de meilleur pour lui.
En effet, je crois qu’autrui n’a pas de recul sur ma façon d’éduquer mon enfant, et ne peut pas savoir ce qui se joue entre lui et moi.
A mon sens, il n’y a pas de parent parfait, d’ailleurs la perfection est un piège, car nous renvoyons à l’enfant l’idée qu’il n’a pas le droit de se tromper. Etre parent c’est nécessairement faire des erreurs.
Je suis responsable
Et je le sais
Pour écrire cet article j’ai demandé à une vingtaine de parents de me définir en un mot la parentalité. La majorité d’entre eux a eu beaucoup de mal à me répondre spontanément. Ils m’ont tous dit qu’: « être parent c’est d’abord être responsable ».
Et oui, je partage cet avis, être parent c’est avoir le sens des responsabilités. En effet au moment où nous avons mis au monde ou adopter un enfant, nous avons le devoir d’en prendre soin, mais aussi de l’éduquer à devenir lui aussi responsable.
Cette responsabilité qui pèse sur le dos des parents se découvre progressivement à mesure que l’enfant grandit. La maturité, l’efficacité parentale se développe avec l’expérience. On ne naît pas parent, on le devient. Pour moi, être parent c’est cela.
J’essaie de l’aimer
Inconditionnellement
J’aime mon enfant indéniablement, mais je sais qu’aimer n’est pas forcément « aimer inconditionnellement ». Aimer inconditionnellement, c’est aimer sans rien attendre en retour, c’est aimer son enfant quoiqu’il advienne, quoiqu’il devienne, quoiqu’il fasse, quoiqu’il exprime.
En tant que parent, nous pouvons projeter des “choses” sur nos enfants, et parfois nous pouvons être déçus, être en colère par rapport aux choix qu’ils font. Et notre colère peut potentiellement mener à la rupture du lien qui nous unissait jadis. Il faut s’extraire de cela pour aimer inconditionnellement, ce n’est pas facile, cela s’apprend.
J’essaie d’apprendre, et de désapprendre
Tout le temps
Lorsque je rencontre des difficultés avec mon enfant, alors j’essaie de résoudre souvent le problème seule : je l’écoute mieux et je communique avec lui pour bien comprendre ce qu’il s’est passé. Avec mon conjoint, nous prenons le temps de regarder notre posture parentale de l’extérieur pour nous réajuster au besoin et à l’intérêt de notre enfant. Parfois cela fonctionne et parfois pas, car l’enfant ne peux pas tout comprendre car il a besoin de temps, le temps de la maturité.
Et je pense que c’est ce que font la plupart des parents responsables.
En revanche, quand j’ai besoin d’aide je le fais savoir, et je consulte une personne qui me connaît bien, et qui saura m’écouter, sans jugement, et m’aider à clarifier la situation pour je puisse résoudre mon problème.
Etre parent c’est vivre des contradictions au quotidien : comment donner le meilleur à nos enfants pour les aider à grandir et s’épanouir sereinement, sans être stressants, ni stressés, ni blessants pour autant ?
J’essaie de le faire progresser
Autant que faire se peut
Augmenter les savoirs et aiguiser le sens de la curiosité de mon enfant est un objectif essentiel pour tout parent responsable. En effet, en dehors de l’école les enfants peuvent s’éveiller au monde et apprenant à danser, peignant, jouant d’un ou plusieurs instruments, découvrant de nouveaux territoires de nouvelles cultures etc. Les activités extra-scolaires sont importantes car elles permettent à l’enfant, l’adolescent de développer d’autres compétences et découvrir d’autres aspects de leur personnalité et identité, mais aussi trouver du bien-être.
Bien qu’encore beaucoup de parents cristallisent toutes leurs espérances sur l’école, aujourd’hui je constate qu’autour de moi des parents prennent très à cœur les activités extra-scolaires car ils savent que c’est ce qui permettra à leurs enfants de pouvoir se différencier à un moment donné de leur cursus scolaire. Comme je l’avais expliqué dans mon article « Orientation Express » l’école tend à uniformiser les savoirs dans le but qu’ils soient accessibles à tous (fameux principe d’égalité des chances). Cependant, ce principe d’égalité des chances prend fin très souvent dans les classes d’orientation : la 3ème, la seconde et la terminale. Il est illusoire de croire que tous les élèves aspirent aux mêmes savoirs, aux mêmes objectifs, aux mêmes modes de vie. Les élèves veulent que leurs différences soient reconnues, malheureusement l‘école n’est pas en mesure de prendre en considération les aspirations individuelles des élèves, ce n’est clairement pas son rôle. C’est le rôle des parents.
J’essaie d’être généreuse
J’exècre au plus haut point l’avarice, la cupidité, la radinerie, et j’espère que mon enfant s’en rend bien compte. En tant que parent, je subviens à ses besoins matériels mais pas seulement.
Pour moi, la vraie générosité c’est donner de l’attention, du temps, de l’affection à son enfant. Mais là encore sur ce point je suis loin d’être parfaite, quand bien même j’essaie de le faire. Mon travail me prend beaucoup de temps et malheureusement il m’arrive parfois de ne pas pouvoir donner suffisamment du temps à mon enfant. Je ne suis pas parfaite, je vous l’avais dit…
J’essaie d’être protectrice
Protéger son enfant c’est ce que l’on fait quand on est un parent responsable. Je ne suis pas un parent qui laisse son enfant expérimenter la vie sans l’accompagner. Je n’ai pas envie qu’il souffre, qu’il se fasse mal inutilement même si parfois le danger est inévitable, et qu’il a besoin d’expérimenter, de braver l’interdit pour éviter de retomber dans le piège.
Instaurer un cadre structurant est important pour l’enfant, car nous sommes un repère essentiel pour lui. L’enfant a besoin d’un cadre sécurisant pour grandir sereinement.
Tant que mon enfant est à mes cotés, je peux le protéger du danger, une fois à l’extérieur, je ne suis plus là, et malheureusement il n’y a rien que je puisse faire pour le protéger. Il apprend des ses expériences pour devenir ce qu’il doit être. Mon rôle est surtout d’être un véritable pivot pour lui au cas où il a des difficultés à surmonter ses expériences douloureuses.
J’essaie de donner du sens
Et des valeurs
Etre un parent responsable, c’est transmettre ce qui fait sens pour nous. C’est très égoïste, considérant que notre enfant est un autre que soi, et qu’il est tout-à-fait possible qu’il ne partage pas nos valeurs, nos idéaux, c’est d’ailleurs ce qui arrive la plupart du temps, notamment à l’adolescence. L’essentiel c’est ce qu’il fait de ces valeurs, et comment il va en développer d’autres. Pour cela nous devons l’accompagner. La transmission des valeurs est un processus long, conscient, inconscient. D’ailleurs notre enfant peut tout-à-fait nous proposer une vision du monde nouvelle avec des valeurs que nous pourrions tout-à-fait épouser.
J’essaie d’être présente
Et à l’écoute
La présence et l’écoute sont de loin les tâches les plus difficiles à réaliser en tant que parent. S’extraire de nos activités professionnelles ou sociales, nos préoccupations, nos états d’âmes, pour être vraiment à l’écoute de son enfant n’est pas gagné. L’écoute est importante car j’ai remarqué que c’est dans les petites phrases anodines du type « maman et ben Lizzie elle m’a dit que j’étais moche », « maman et ben Lizzie elle m’a fait un croche-patte aujourd’hui », « maman, et ben Lizzie elle m’a tirée les cheveux », « maman et ben la maîtresse elle m’a dit que j’étais lunaire », « maman j’ai toujours l’impression que lorsque mes camarades de classe sont passés à un exercice, moi je suis toujours à la traîne sur le même exercice… ». Si notre écoute est mauvaise nous pouvons potentiellement passer à coté de quelque chose de grave. J’essaie de le faire, mais je sais que je ne suis pas PARFAITE.
J’essaie d’être bienveillante
La bienveillance c’est vouloir le bonheur pour autrui, et l’aider à y accéder. Etre bienveillant avec nos enfants c’est montrer que notre mode éducatif peut être fondé sur autre chose que la punition même si elle peut être justifiée parfois. Tout ce que nous leur donnons, disons va dans leur intérêt. Je n’aime pas l’expression « qui aime bien châtie bien », châtier c’est maltraiter son prochain pour lui montrer à quel point nous l’aimons… Je ne sais pas si un enfant maltraité développe une image positive de ses parents et s’il se sent aimé, malgré tout… En tout cas j’en doute fortement.
J’essaie de lui faire confiance
Faire confiance à son enfant c’est l’aider à grandir et surtout à se forger une personnalité, sa personnalité. De plus lui faire confiance permet de renforcer notre relation. Encore une fois, comme les parents sont en position de pouvoir sur l’enfant, faire confiance est un exercice difficile puisque nous pensons souvent que l’enfant n’est pas suffisamment mature pour réaliser ou affirmer telle ou telle chose. Nous sommes souvent tentés de réaliser les choses à sa place. Sur ce point je crois que j’ai d’énormes progrès à faire…
En effet, les parents sont des figures d’autorité pour les enfants, ils ont donc du pouvoir sur lui. La tentation du contrôle de l’enfant est forte chez l’adulte, et il faut se rendre bien compte que l’enfant ne demande qu’à apprendre et il est très intelligent. Le piège du contrôle (et de l’hyperparentalité) c’est rendre son enfant dépendant de soi. Faire confiance est donc essentiel.
J’essaie de respecter son espace
Et oui nos enfants ont besoin d’espace pour devenir ce qu’ils doivent être. Respecter l’espace de l’enfant c’est respecter son territoire : son lieu (sa chambre) ses idéaux, sa différence, cela contribue à l’aider à construire son identité.
J’aime tout ranger, j’aime l’ordre, et je ne laisse pas mon enfant faire ce qu’il veut, je me rends compte que je casse sa créativité (croyance irrationnelle peut-être) quand je fais cela… Mais peu importe, je le fais quand-même… Pourtant je sais pertinemment que les jeunes enfants, ne sont pas configurés comme les adultes, ils ne voient pas le désordre, et vous avez beau leur dire de ranger mille fois leur chambre, ils ne le feront pas. Donc il est inutile d’insister trop souvent.
J’essaie de l’autonomiser
N’est-ce pas la finalité de l’éducation parentale ? A quel moment jugeons-nous que notre enfant est en capacité de faire les choses tout seul ou de prendre des décisions? Lorsque j’observe les enfants en bas âge s’habiller tout seuls, manger tout seuls, ranger leurs affaires, choisir leurs tenues etc., je me dis que je n’autonomise pas suffisamment mon enfant, en effet, toutes ces choses je les fais presque systématiquement à la place de mon enfant. Pourtant, j’observe tout de même qu’il y a d’autres endroits où j’ai autonomisé mon enfant : le langage, l’écriture, la lecture, l’observation, l’analyse, le relationnel, la communication, l’expression des émotions, des idées. J’avoue que mon enfant qui n’a que 6 ans est très fort dans ces domaines. Comme quoi, les parents font des choix pour leurs enfants, ils ne peuvent rendre l’enfant autonome dans tous les domaines. Leur enfant est unique et leur mode éducatif aussi.
J’essaie de faire en sorte qu’il se sente vivant et singulier
Etre un parent responsable c’est être exigeant, et parfois l’exigence se traduit par une forte pression sur l’enfant. La tentation de pointer du doigt uniquement les points « faibles » de l’enfant, sans valoriser ses points forts reste importante. Valoriser son enfant est donc essentiel, car cela va permettre à l’enfant d’augmenter sa confiance en soi, son estime de soi, cela va lui permettre de trouver plus facilement les ressources pour vaincre le regard négatif d’autrui sur lui, et de se sentir important, vivant. De plus, valoriser les points forts de l’enfant va permettre aux parents, d’aider leurs enfants à trouver leur voie: ils seront plus ouverts à ce que leur enfant aime faire et dans quel environnement il est le plus à l’aise.
J’essaie de rester calme
Ah rester calme, et être tenace même pendant la tempête, est franchement un exercice de self-control ultra transcendantal… Honnêtement, être un parent responsable, c’est presque être un surhomme, en effet, les enfants nous testent, souvent. Une relation est faite de tensions, liées à des enjeux dans l’interaction : d’un coté le parent qui souhaite éduquer son enfant et le faire grandir (avec les moyens qu’il possède) et de l’autre un enfant qui ne supporte pas la moindre frustration et qui vous le fait savoir par tous les moyens : il pleure, fait du chantage, hurle, casse tout, et j’en passe, et vous vous devez garder votre calme. Pour ça, il faut faire preuve d’une très grande maturité. La tentation de hurler sur l’enfant est importante et celle de lui infliger une bonne fessée l’est tout autant (oui, je sais j’ai honte de le dire…). Etre un parent responsable, c’est aussi connaître les limites à ne pas franchir et ne rien prendre pour soi. L’enfant ne fait jamais cela pour faire du mal à ses parents, il ne sait pas ce qu’est le mal, il est juste un enfant, qui apprend à intégrer des règles du vivre ensemble, complexes, et apprend à devenir grand tous les jours un peu plus. En Respirant un bon coup, ça passe tout seul, essayez!
J’essaie d’être juste
N’avez-vous jamais remarqué que votre enfant se compare souvent à ses semblables ?J’ai lu une analyse de la FAPEO datant de 2012 sur ce sujet et il semblerait que cela lui servirait à “s’auto-évaluer”. C’est très tôt vers l’âge de 2 ans qu’il commence à se livrer à ce genre d’exercice de manière plus ou moins « instinctive » et continuera à le faire tout le long de sa vie. Les enfants sont donc « conscients des différences de traitement » réalisées à leur égard, et sont tout-à-fait capables d’en “rapporter une évaluation consistante vers l’âge de 4 ou 5 ans”. Les enfants et les adolescents mesurent constamment leur place et leur identité dans leur environnement social. Les enfants se comparent à leurs frères et sœurs, ou bien à leurs camarades de classe. Tout comme les adultes, ils jaugent la manière dont « les ressources sont distribuées équitablement ou non entre eux-mêmes et autrui ». « Le sentiment de justice est sous tendu par l’adéquation perçue entre les ressources reçues et la quantité de temps d’effort consenti pour obtenir les ressources ». La perception d’injustice engendre des troubles “socio-émotionnels » chez l’enfant car elle est « sous-tendue par un (dés)avantage injustifié/illégitime ». L’enfant avantagé par rapport à son groupe d’appartenance ressentira “une gêne ou un malaise”; l’enfant désavantagé sera frustré, en colère et honteux.
On imagine dans un contexte familial ce que peuvent engendrer ces différences de traitements : « insécurité personnelle et anxiété chez l’enfant».
Enfin, j’essaie juste d’être parent
C’est tout
Conclusion
Il n’y a pas de parent parfait, juste des parents responsables qui font du mieux qu’ils peuvent pour aider leur enfants à grandir. Je crois qu’ils sont les mieux placés pour aider leurs enfants à devenir ce qu’ils doivent être, car personne d’autre ne peut le faire à leur place, quand bien même ils auraient consulté les meilleurs accompagnateurs du monde.
Les parents responsables apprennent à éduquer leurs enfants, et désapprennent les recettes qui ne fonctionnent pas toujours et le font souvent seuls grâce à leurs expériences, leurs observations, et parfois l’aide d’un tiers quand ils n’arrivent plus à voir clair dans leur mode éducatif.
Ce que je crois, c’est qu’ils réussissent finalement à accomplir leur rôle puisque heureusement la plupart des êtres humains sur terre ne sont pas des délinquants. La majorité des personnes est honnête, respecte autrui et est intégrée.
C’est l’accès à l’éducation qui a aussi largement contribué à cette remise en question des parents, et cette conscience que l’enfant n’est pas un objet qui nous appartient.
Paradoxalement, la mission des parents s’avère de plus en plus difficile aujourd’hui compte tenu des profonds changements socio-économiques. En effet, l’éloignement de l’emploi des parents, le chômage des jeunes, la paupérisation des zones d’éducation, le désintérêt, la défiance des adolescents vis à vis de l’école, les écarts de plus en plus grands entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, le modèle familial bouleversé (famille monoparentales, recomposées etc.) sont autant d’obstacles au maintien du lien familial entre les parents et leurs enfants, mais aussi entre les enfants et l’école, et entre l’école et les parents (MARTIN CLAUDE (2014).
Dans ce contexte l’enfant, l’adolescent subit ces changements, et se retrouve parfois perdu, car il manque de repère. Les parents aussi responsables qu’ils se sentent peuvent se retrouver démunis par rapport à la tâche qui leur incombe. Tous les parents sont potentiellement concernés par ces difficultés.
D’autre part, il semblerait que l’école et les parents communiquent assez maladroitement ensemble, et n’arrivent pas à collaborer pour aider l’enfant, l’adolescent à se construire et se projeter dans l’avenir.
Dans un prochain article, nous tenterons de comprendre pourquoi l’école et les parents n’arrivent pas à trouver ensemble des solutions éducatives pour inclure tous les enfants et les aider à se réaliser.
Laila DUCHER
BIBLIOGRAPHIE
- COUM, D., (2008), Que veut dire être parent aujourd’hui? ERES
- GOUTTENOIRE, A.,(2008), La relation parent-enfant dans la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’Homme
- GUTTON, F., (2006) Parentalité, Revue Adolescence, Paris
- MARTIN CLAUDE (2014), “Etre un bon parent, une injonction contemporaine”, EHESP, Rennes
- MEUNIER, J.-C. et LACROIX J., (2012), Le sentiment d’injustice à l’école et à la maison est-il inévitable? Les analyses de la FAPEO, Bruxelles
- SERRES, M. (2015), “La seule autorité possible est fondée sur la compétence”, Le Point Magazine, Paris
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